Mannequin du mois de mars

Mannequin du mois de mars

Marika Alexis Welch

19 Ans

Originaire de l'île Barbade

Réside à Montréal

 

Salut Marika! Comment vas-tu?

 

Bien et vous?

 

Je vais bien merci! Parle nous de toi et de tes passe-temps.

 

Je suis danseuse et modèle. Mais j’aime beaucoup me faire prendre en photo. Surtout avec mes amies. On va au centre-ville et on essaie de prendre de belles photos. C’est ce que je fais des mes temps libres.

 

Cool! Quand as-tu commencé à faire du mannequina?

 

J’ai commencé, probablement, vers l’âge de six ans.

 

Six ans?

 

Ouais! Ma mère faisait du mannequina étant plus jeune. D’aussi loin que je me souvienne, je faisais du mannequina pour la famille. Ensuite, rendu à l’école secondaire, j’ai du mannequina dans mes cours d’arts dramatiques. Il y avait aussi beaucoup de danse dans ces cours. Professionnellement, je dirais que j’ai commencé en 2015 plus officiellement. Parce que c’est lorsque je suis arrivé au Canada que j’ai commencé à faire des séances de photos professionnelles. Il m’arrivait d’avoir des séances en Barbade, mais pas avec des designers ou avec un but spécifique. C’était pour le fun. Alors, ouais! J’ai commencé professionnellement il y a trois ans.

 

Étais-tu une mannequin indépendante là-bas?

 

Oui! Il n’y avait pas beaucoup d’agences à l’époque. Mais plusieurs d’entre-elles ont commencé à émerger à cause des concours de mannequina entre les écoles secondaires. Certaines personnes ont vu le potentiel des participantes. Plus d’agences ont donc été créé.

 

C’est bon ça! Parle nous de ton parcours professionnel. Dis-nous-en un peu plus sur l’expérience que tu as acquis depuis que tu as officiellement commencé.

 

Je dois dire que j’adore ça. J’adore l’empressement que ça provoque. Devoir se préparer pour une parade mode ou une séance photo. Parce qu’avant tout ça, je suis toujours nerveuse. Mais c’est une bonne sensation pour moi. Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve ça agréable. Je suis aussi une personne très artistique, mais quand je dansais, j’étais très gênée. J’ai appris à m’ouvrir aux gens et à ne pas être bizarre ou renfermée sur moi-même. Tu ne peux être ce genre de personne lorsque tu es une mannequin indépendante. Tu dois travailler sur toi-même, tu dois savoir comment t’adresser aux gens et ça m’a beaucoup aidé. Tu veux progresser, tu dois donc trouver les façons d’y arriver afin d’être prêt. À l'Île Barbade, travailler avec des photographes amène une expérience différente comparativement à ceux d’ici, au Canada. En Barbade, tu fais un peu ce que tu veux alors qu’ici, ils te disent ce qu’ils veulent. Ça aide parce qu’après ça tu sais à quoi t’en tenir.

 

Qu’est-ce que tu aimes lorsqu’on parle de vêtements?

 

Le style urbain! Je suis plus du genre Kangourou. Quand je me fais prendre en photo et lorsqu’on en vient au style, je gravite beaucoup autour du style urbain.

 

Est-ce que tu as quand même fait beaucoup de séances photo qui exigent d’autres styles vestimentaires?

 

Oui et c’était bien! Mais je dois me pratiquer un peu plus à ce niveau-là. Par exemple, pour les séances plus simples, je peux me laisser aller et être spontanée. Mais, pour les séances avec des vêtements plus classes, il y a des paramètres à respecter dans la manière de poser.

 

Ok! Quelle ville représente le mieux le monde du fashion?

 

New-York!

 

Pourquoi?

 

Le style urbain! (Rires) Les chaussures. En Barbade, beaucoup d’entre-eux viennent de New-York et peut-être aussi de Toronto. Ici à Montréal, le monde du fashion n’est pas encore à la hauteur… Enfin, ça dépend de qui. Ici, on se fiche un peu de ce qu’on porte. En Barbade, c’est comme, non je dois bien paraître, je dois avoir les belles chaussures, je dois paraître propre et belle. En gros, on aime New-York!

 

Quelle ville représente le mieux le monde de l’art?

 

C’est évident! New-York encore!

 

Ça dépend. Une mannequin a mentionné Paris et une autre a mentionné Tokyo.

 

J’imagine que ça dépend de tes préférences artistiques. Mes préférences sont le graffiti et l’art abstrait.

 

Quel est ton film favori?

 

Mon film favori est Beyond the lights. (Film de Gina Prince-Bythewood)

 

Quel est ton vêtement préféré?

 

Mes hauts je dirais. Je me fiche un peu de mes pantalons. Je dirais les kangourous lorsqu’on parle de vêtements pour le haut du corps.

 

As-tu déjà acheté quelque chose que tu détestes maintenant?

 

Non. J’essaie toujours les vêtements avant de les acheter de toute façon. Je n’achète pas quelque chose que je n’aime pas.

 

Ta couleur favorite?

 

Noir.

 

Le noir hein! Une couleur très générique!

 

Ouais!

 

Ok, cool! Qui est ton designer préféré?

 

Je ne me souviens du nom de la personne mais j’aime beaucoup Puma.

 

Pourquoi Puma?

 

Je ne porte que des chaussures de cette marque mais j’aime beaucoup Champion aussi. Dans le cas de Puma, je sens que c’est une marque qui s’adresse bien aux gens de ma génération. En plus, J’aime le fait de ne pas ‘’matcher’’ mes vêtements.

 

Donc, tu n’es vraiment pas du genre féminin. Tu ne porteras pas des talons hauts ou des robes si ce n’est pas nécessaire.

 

Non, si je vais dans un club ou dans un autre endroit du genre, je porterai probablement un jumpsuit et j’ai très peu de robes de soirée.

 

Qui est ta célébrité préférée lorsqu’on en vient au fashion?

 

Teyana Taylor. À cause de ses gros pantalons et ses kangourous…. Teyana Taylor.

 

Que penses-tu de la marque La Perle Noire après avoir vu nos vêtements et travaillé avec nous?

 

Je pense que c’est une marque très sensible parce que ce n’est pas comme si que tu ne faisais que porter un vêtement avec un logo qu’on a plaqué dessus. C’est sensible, c’est intelligent et ça a une signification. Tu le portes, tu représentes ton pays. Tu le portes, c’est éducatif. C’est comme, quelqu’un te demande ce qu’il y a sur le chandail, et toi, tu peux lui répondre qu’il y a ci et ça et que ça veut dire ça. C’est quelque chose qui se porte bien à tous les jours et surtout ici au Canada vu qu’il fait froid. Les cropped tops se mettent bien en dessous d’une jacket et t’es prêt à partir. J’enlève la jacket et boom! Le logo est là, tout le monde peut le voir. C’est n’est rien d’exagéré et il n’y rien d’exagéré sur le vêtement qui pourrait détourner ton attention. Je pense que le logo est l’élément le plus important parce qu’il a une signification. Travailler avec vous a été une très belle expérience! Merci à vous!

 

C’est vraiment bon de le savoir et je suis ravis que tu aies apprécié l’expérience! Merci à toi Marika!

 

Vous pouvez suivre Marika Welch sur Instagram:

www.instagram.com/marikawelch

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